Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin que les premières étapes consistant à offrir des ressources alimentaires et des abris à la biodiversité, des techniques existent pour optimiser l’intérêt faunistique des jardins.
- La première pratique à mettre en œuvre, c’est de limiter les espaces bétonnés : l’urbanisation fait déjà disparaître tous les ans des dizaines de milliers d’hectares de végétation : alors autant garder un maximum de surface verte là où cela est possible !
- Pour tous les propriétaires de jardin, une autre technique à mettre en œuvre est la tonte différenciée : non seulement cela sera favorable à la biodiversité, mais en plus cela diminuera les besoins de tonte !
LE PRINCIPE :
La tonte différenciée consiste à adapter la fréquence et la hauteur de coupe à l’usage des différentes parties du jardin, selon qu’elles sont plus ou moins fréquentées. De façon générale, la diversité va s’accroître dans les zones où la hauteur de coupe est augmentée.
Pour les zones du jardin où une telle gestion est adoptée, 6 ou 7 tontes par an seront suffisantes. Il est important, pour augmenter la diversité floristique, d’évacuer les déchets de tonte pour amaigrir le sol : en effet, plus un milieu est riche plus la flore qui s’y développera sera banale et vigoureuse, étouffant les autres espèces, alors qu’un milieu ainsi appauvri favorisera l’expression d’un plus grand nombre d’espèces végétales.
En entretenant ainsi votre gazon, des fleurs devraient rapidement réapparaître dans ces zones à tonte moins fréquente et plus haute.
- Enfin, il est possible de multiplier encore la diversité des espèces fréquentant votre jardin en multipliant le type de micro-habitats : mare, tas de bois, muret de pierres sèches… autant d’éléments qui favoriseront la diversité des espèces présentes.
source : http://www.jacheres-apicoles.fr/index/chap-article/rubrique-98